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Siffleur blanc
Super Ordre : Passérimorphes
Ordre : Passériformes
Famille : Tyrannidae
Sous famille : Tyranninae
Genre : Elaenia
Espèce : Elaenia martinica (Linnée, 1766)
Nom : Élénie siffleuse - Elaene de la Martinique (Caribbean Elaenia)
Local : Siffleur - Siffleur blanc
  Gobe-mouche
Pipirit
  Siffleur, Siffleur blanc
  Siffleur huppé, Tchouek
  Tyran des savanes
Taille : 15 à17 cm
Pas de dimorphisme sexuel.
Oiseau au plumage gris-olive assez terne.
Adulte :
Le dessus est gris vert ou vert olive tirant sur le brun sur la queue et les ailes. Sur l'aile, deux fines barres alaires jaunâtres et un liseré jaunâtre au bord externe des primaires.
La tête est gris-brun, les plumes de la calotte sont érectiles et laissent voir une petite tache claire (Photo). L'œil est brun sombre. Le bec est court et pointu avec de courtes vibrisses à la base, la mandibule supérieure est gris sombre, l'inférieure jaune ocre.
La gorge et la poitrine sont gris clair, le ventre et les flancs sont blanc sale à jaunâtre.
Les pattes sont noires.
Immature :
Pas de données.
Oiseau commun mais plus facile à entendre qu'à observer.
On le rencontre dans toutes les zones boisées avec une préférence pour les taillis et la forêt sèche du centre et du sud.
Mais on le trouvera aussi dans la mangrove et dans la forêt humide en moyenne altitude.
Il est résident et nicheur en Martinique où il fait partie des oiseaux les plus fréquemment rencontrés ... et entendus.
Résident nicheur des Petites Antilles, aux Îles vierges et à Porto-Rico.
Solitaire, actif de jour.
Se nourrit de petits insectes capturés le plus souvent sur les branches et de graines, baies et bourgeons.
Aime à se percher dans la futaie, souvent au sommet de l'arbre, pour chanter surtout en début et fin de journée en répétant inlassablement les mêmes trilles. Son chant est puissant et porte loin.
Sans être trop méfiant, il est prudent et discret, se confond bien avec la végétation et aime bien maintenir une distance de sécurité constante avec l'observateur.
Galion, Trinité, le 06/12/08 (10h) :
Un siffleur perché au sommet d'un palétuvier dans la mangrove bordant la lagune.
C'est l'un des types de chants émis par le siffleur. Pour moi, il pourrait correspondre à un chant de marquage de territoire.
Il en existe d'autres, plus complexes.
La période de reproduction s'étend de février à août
Le nid a une forme de petite coupe arrondie peu profonde. Il est constitué de brindilles, lianes et racines sèches entremêlées. Il est situé à moyenne hauteur (2 à 4 mètres environ)
Les œufs (2 à 3) sont blancs avec une couronne de petites taches brunes au gros bout.
10/02/09 - Dostaly, Le François (11h) :
Dans le flamboyant du jardin, un siffleur inspecte les branches terminales à la recherche de petits insectes (Photo).
21/03/09 - Plateau Boucher, Fond Saint-Denis (7h30 > 12h30) :
Session de baguage avec l'association "Le carouge". Capture d'un siffleur (Photo).
19/07/09 - Petit Macabou, Vauclin (10h30) :
Dans le sous-bois de la forêt en arrière de la plage, plusieurs siffleurs chantent. Il y en 2 qui se poursuivent de branche en branche, huppe dressée, puis s'affrontent en vol presque jusqu'à toucher le sol et se séparent. Ils refont le même manège 2 fois.
24/10/10 - Spoutourne, Trinité (6h > 11h30) :
Séance de baguage en bordure de la mangrove. Un gros-plan de tête qui montre bien la huppe érectile avec les plumes blanches en dessous de la livrée brun-vert (Photo)
09/04/11 - Spoutourne, Trinité :
Gros-plan de siffleur et siffleur perché sur un barbelé (Photos)