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20/05/08
- Morne Capot, Lorrain : |
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Mon
assistante et moi-même, après
une visite au Vivé, étions
assis sous la véranda de
Natacha, à boire un café avec
elle quand soudain mon regard fut
attiré par les jacassements
d'alarme des merles dans la savane
toute proche.
Avec le flegme tranquille qui me caractérise,
je fis remarquer à la cantonade (il était
là, lui aussi) : "savez-vous
qu'il y a un merle blanc dans la savane toute
proche ?" et, avant même qu'ils
soient revenus de leur étonnement,
j'avais déjà saisi mon inséparable
Nikon et m'étais propulsé en
quelques bonds félins à proximité du
volatile (et aussi d'un vilain taureau, mais ça,
je m'en suis rendu compte plus tard. Non,
j'ai pas dit TROP tard, j'ai dit, et j'ai
toujours ma voix de basse, PLUS tard). |
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Il s'agissait
bien, ainsi que mes sens aiguisés
l'avaient appréhendé,
d'un merle blanc, enfin presque
blanc, enfin avec un net défaut
de mélanine en tout cas,
comme en témoignent les
photos ci-dessous. |
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C'est un jeune
merle, accompagné de sa
mère, comme tu le vois en
photo 3 en train de quémander.
Le plumage n'est certes pas d'un blanc immaculé (et
d'ailleurs ça fait mal) mais tu reconnaîtras
qu'il est franchement pâlichon pour
un merle de même que le bec, les pattes
et les ongles. Par contre l'œil reste
normalement coloré.
Je pense néanmoins qu'on peut l'homologuer "Merle
Blanc". |
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Et il a l'air
parfaitement intégré au
groupe dont il fait partie, les
zozios s'raient-y moins cons qu'nous
? |
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Il y a très
très longtemps, à l'époque
où j'étais encore
jeune, j'en avais déjà rencontré un,
bien blanc celui-là, sur
la route de Grande Anse au carrefour
de l'anse Dufour et j'avais pu
l'observer dans le même secteur
pendant de longues semaines. |
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Quand au taureau,
ceci est une autre histoire. |
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