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Le Blog
Appel à témoin
Étang des Salines
26 août 2008 - 8h > 10h
Environnement & Météo :
  • Pointe sud de la Martinique, plages de carte postale avec en arrière une vaste lagune communiquant avec la mer par un étroit canal.
  • Vent nul ou sud, chaleur suffoquante.
Observations :
  • En fait je voulais surtout vérifier l'état de la mare de l'anse Moustique, elle est encore sèche, merci, et tant qu'à être là j'ai fait un petit tour à la saline de l'anse Meunier où 4 patte-jaunes draguaient la vase du jour levant d'un air déprimé. Y m'ont foutu le bourdon et j'ai filé me jeter dans le sauna de la vasière qui borde le canal de l'étang des salines. Je peux te dire que quand yapa de vent et qu'il fait soleil, cet endroit est chaud comme ça s'écrit, et moite qu'il te donne envie d'avoir des branchies.
  • Me voila suant et soufflant dans la vase collante, un clin très loin qui a l'air aussi exténué que moi ... je cherche l'ombre d'un palétuvier qui m'arrive à la taille, au moins j'ai les pieds au frais mais faut pas rester trop longtemps sans bouger, ça s'enfonce ! J'ai chaud, j'm'ennuie, j'appelle Léotin qui bosse, histoire de lui faire envie et ... deux gros oiseaux se posent pas trop loin et commencent à arpenter la vasière, je tente une approche, ils s'envolent et se reposent juste un peu plus loin.
  • J'ai eu le temps de reconnaître le dessin caractéristique de l'aile de l'aile blanche (Catoptrophorus semipalmatus) et un long sifflement modulé, un peu plaintif émis en vol. L'une d'elles se rapproche un peu de moi et je shoote même si elle est encore un peu loin; elle n'est pas encore dans la collec. Je n'ai jamais pu m'approcher plus, sinon noyade dans la boue, j'ai planké (c'est une constante, comme disait mon ami Einstein) longtemps mais la chaleur a eu raison de moi.
  • Sur le chemin du retour, en longeant la plage, j'ai l'œil attiré par un oiseau tout seul, dans l'eau calme en bordure de plage, et que je n'arrive pas à identifier. Arrêt, jaillissement félin et silencieux de mézigue et Nikon hors du véhicule, approche ... y bronche pas ... approche encore jusqu'à venir à 10-15 mètres. Là, il esquisse à peine quelques pas mais il est déjà dans la boite passke pendant que je te raconte, Nikon, lui, y bosse à mort.
  • Il a l'air épuisé le zozio, ou alors blessé ... et je le connais pas ... c'est la deuxième première fois de la matinée. tu rends compte ! J'essaie pas d'aller plus près, il a l'air tellement fatigué que je ne veux pas le faire s'envoler. Alors on reste un moment comme ça, à se regarder, lui un peu inquiet, moi un peu gêné (va savoir pourquoi, mais moi je sais) et puis on s'quitte, quoi, bon, les adieux, le train qui siffle, le quai, la gare, la vie qui nous happe et ne nous laisse jamais le temps d'aller plus loin, se noyer dans son œil, apprendre à être lui ...
  • Chais pas ski mettent dans les clopes en ce moment, mais c'est du bon, mon gâ, j'te l'dis !
  • Les bouquins sont formels, j'ai rencontré le chevalier pied-vert (Calidris himantopus).
Oiseaux vus :
• Patte-jaune
4
• Clin
1
• Aile blanche
2
• Chevalier pied-vert
1