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Fruit
du tamarinier
(Tamarindus indica, famille des Césalpiniacées),
originaire d’Afrique tropicale.
C'est un grand et bel arbre qui aime les plages
et le bord de mer. Sa feuille, composée d'une
quinzaine de paires de petites folioles, se
ferme la nuit. La fleur est petite, jaune et
violette, et fait penser à une orchidée.
Le fruit forme une gousse bosselée, dont
la peau d'abord brun-vert, devient dure et
brune. Cette carapace doit être cassé pour
atteinte la pulpe brune souvent acide, parcourue
de longs filaments durs et contenant des
graines brunes.
La pulpe, laxative, peut se consommer crue
ou cuite en confiture. |
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Fruit
du tamarinier des Indes (Vangueria
madagascariensis, famille des Rubiacées),
originaire de Madagascar et introduit au
18e siècle aux Antilles
françaises.
C'est un arbuste ramifié
de 2 à 5
m de haut, dont les
larges feuilles ovales vert clair peuvent
tomber plus ou moins complètement
avant la floraison.
Les fleurs sont petites et jaunâtres. Elles
formes des petits fruits arrondis
à peau épaisse et lisse d'abord verte puis jaunâtre à taches brunes quand ils
sont mûrs.
En déchirant la peau, on trouve une maigre pulpe brune pâteuse, un peu acide
et de grosses graines (3 à 5) dures. |
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Du grec taxis = placement,
et nomos = loi, la taxinomie a pour objet
de décrire les organismes vivants
et de les regrouper en entités appelées
taxons (ordre, familles, genres, espèces,
etc.) afin de pouvoir les répertorier
puis les classer.
La taxinomie est en effet indissociable d'une autre science,
la systématique dont l'objet est la classification
des différents taxons selon une logique correspondant à des
principes scientifiques.
Une classification a généralement la forme
d'un arbre avec à la racine "l'ancêtre" de
toute forme vivante, des nœuds et des ramifications
pour arriver jusqu'aux individus. Chaque nœud de
l'arbre correspond à un taxon, qui groupe tous
les sous-taxons engendrés par ce nœud.
Le terme Taxinomie a été utilisé pour
la première fois en 1813 par Auguste Pyrame de
Candolle pour définir son travail de classification
botanique. L'orthographe reconnue actuellement est celle
de "taxinomie" bien que le terme initial "taxonomie"
soit encore largement employé. |
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Les 7 rangs taxinomiques utilisés
pour la classification sont les suivants
:
Règne > Embranchement, Division ou Phylum > Classe > Ordre > Famille > Genre > Espèce
Ces rangs sont eux-même parfois subdivisés en rangs secondaires
pour mieux rendre compte de la diversité du vivant.
• Ordre > sous-ordre > infra-ordre
• Famille > sous-famille > tribu > sous-tribu |
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Le taxon est
une entité regroupant tous les
organismes vivants possédant en commun
certains caractères
taxinomiques définis. Plus le rang
du taxon est élevé (espèce,
famille, ordre) et plus le degré de
ressemblance entre les individus concernés
est faible : les individus d'un taxon de
rang de genre sont plus proches que ceux
du taxon de rang d'ordre |
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Coenraad Jacob Temminck, (1778
- 1858) : zoologiste neerlandais.
Premier directeur du muséum national d'histoire naturelle de Leyde.
Son Manuel d'ornithologie, ou Tableau systématique des oiseaux qui se
trouvent en Europe (1815) a été longtemps l'ouvrage de référence
sur les oiseaux européens. |
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Famille de l'ordre des Ciconiiformes,
regroupant deux sous-familles.
Les Threskiornithinae
(ibis) ont un représentant qui peut
être rencontré (rare) en Martinique, l'ibis
noir ou coco .
Les Plataleinae
(spatules) ne sont pas représentés en Martinique. |
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Le ti-bonm ou baume blanc, Croton
bixoides de la famille des euphorbiaceae, est
un arbuste endémique des Petites Antilles
qui ne se rencontre que de la Dominique à Trinidad.
Constituant typique du taillis sec des zones
sèches de basse altitude. C'est un bois
dur donc le tronc grêle et bien droit
donne de belles gaules utilisées pour
la confection des cadres de nasses ou tressées
pour former les armatures des cloisons et murs
des maisonnettes d'autrefois.
Ses feuilles sont rugueuses et dégagent
une odeur apre quand elles sont froissées.
Elles
peuvent prendre une coloration orange vif en
saison sèche.
Ses petites graines sombres sont appréciées
des ortolans et tourterelles. |
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Super ordre des Apodimorphes > Ordre
des Trochiliformes qui ne
comporte qu'une seule famille, celle des Trochilidae, qui
regroupe tous les colibris ou oiseaux-mouches
(plus de 300 espèces spécifiques au Nouveau
monde) et qui est représentée
sur notre Île par une sous-famille
et 3 genres : |
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Ancienne famille regroupant
les grives et solitaires, actuellement reclassée
comme une sous-famille, les turdinae, dans
la famille des Muscicapidae.
Représentée en Martinique par le siffleur
de montagne et la grive
chat'. |
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Considére comme la plus
grande famille d'oiseaux avec plus de 400
espèces réparties sur le continent américain,
surtout dans la zone inter tropicale et
dans pratiquement tous les biotopes, sauf
le cercle polaire.
Les tyrannidés compte tenu de leur nombre,
offrent une très grande variété de taille,
de très petite à moyenne.
Ils
se nourrissent
le plus souvent d'insectes, ont souvent
une calotte érectile et sont souvent de
couleur plutôt terne (dominantes
brun - gris - vert - blanc). |
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Les tyrannidae sont répartis en
3 sous-familles (elaeniinae, Fluvicolinae
et tyranninae) et une centaine de genre.
4 espèces sont présentes en Martinique :
le pipirit (tyran gris), le tchouek (siffleur
huppé), le siffleur (élénie siffleuse) et
le gobe-mouche (moucherolle gobemouche). |
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