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La
couleuvre couresse, ou couresse (liophis cursor,
famille des colubridae), couleuvre endémique
à la Martinique mais devenue très
rare sinon éteinte (le dernier spécimen sauvage a été observé dans
les années 60) et
qui n'existe peut-être
plus que sur le Rocher du Diamant. Et ce n'est même pas certain. |
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Gymnophtalmus
pleei (famille des gymnophthalmidae). Endémique
des Petites Antilles.
Petit lézard terrestre à peau écailleuse
brun brillant à reflets beige avec une ligne dorsale plus
sombre. Discret et furtif, il vit sous les pierres, les feuilles
sèches, dans les anfractuosités du sol et est visible
quand il se chauffe au soleil d'où son nom local de chofé-soleil.
Ses pattes courtes, sa longue queue, sa peau écailleuse
et son déplacement sinueux peuvent le faire confondre
avec un petit serpent.
Un autre gymnophtalme (G. underwoodii) espèce introduite
semble pouvoir représenter un risque (compétition
interspécifique) pour notre chofé-soleil local. |
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Deux espèces d'iguanes
se rencontrent en Martinique : l'une est indigène
et l'autre introduite. |
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l'iguane
des Petites Antilles (Iguana Delicatissima,
famille des Iguanidae) : |
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qui est endémique des Petites
Antilles d'Anguilla au nord à la
Martinique au sud. Il peut atteindre
jusqu'à 1,50 m de long mais est
généralement plus petit
que l'iguane vert. Il peut être
de couleur verte (juvénile et
femelle) à marron voire grise.
Il est arboricole mais se voit aussi
au sol, se nourrit de feuilles et de
fruits (poirier, mapou, mancenillier,
...). |
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Pour le distinguer de l'iguane vert
: pas de grosse écaille en arrière
de la tête mais une ligne d'écailles
le long de la mâchoire inférieure
et queue unie. |
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En Martinique : sur l'îlet Chancel
et dans les forêts du nord atlantique. |
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L'iguane
vert (Iguana Iguana, famille des Iguanidae)
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Il a été introduit en
Martinique dans les années 60
et semble en expansion à partir
de Fort de France, ce qui pourrait être
dommageable à l'iguane des Petites
Antilles avec lequel il peut s'hybrider. |
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Il est plus grand, jusqu'à 2
m, a une grosse écaille arrondie
en arrière de la tête et
des rayures sur la queue. La couleur
varie du vert au marron. |
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Le mot signifie "esprit
malfaisant" en langage Caraïbe.
Il
est utilisé localement pour désigner
les lézards de la famille des gekkonidae
dont il existe plusieurs espèces en
Martinique, la plupart introduites. |
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Sous l'appellation créole de "mabouya" sont
regroupés différents genres :
Hemidactilus, Sphaerodactylus, Gekko. |
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Et pour compliquer les choses, il existe
aussi sur notre île des petits lézards
terrestres et diurnes de la famille des scincidae,
ressemblant au gymnophtalme, et dont le nom
de genre est Mabuya. Vas t'y retrouver après ça
! |
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Le
gecko des maisons (Hemidactylus
mabouia, famille des Gekkonidae) : |
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, originaire d'Afrique, est l'un des
plus courant et connu. Il est nocturne,
vit volontiers dans les maisons et n'apparaît
sur le mur ou au plafond qu'après
la nuit tombée, se nourrissant des
insectes attirés par les lumières.
Il peut changer de couleurs en fonction
de la luminosité, de blanc-rose
presque translucide à gris-brun
sombre. |
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Le
gecko tokay (Gekko gecko, famille
des Gekkonidae) : |
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Que j'ai rencontré au Simon (François)
grâce à Dédé.
L'un des, sinon le plus grand représentant
de la famille mabouya, il peut atteindre
jusqu'à 35
cm. De plus il est, paraît-il, relativement
agressif pouvant attaquer quand il est
acculé. Il a un cri puissant, il
est nocturne et, je l'espère insectivore.
Sa peau est gris bleuté avec des
points rouge-orange et de petites excroissances.
Il nous vient d'Asie et on remercie bien fort celui qui nous l'a introduit. |
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et
en gros plan : |
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Le
sphérodactyle de Vincent (Sphaerodactylus
vincenti, famille des Gekkonidae) : |
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Petit mabouya (je dirais 5 cm maximum)
généralement terrestre, dont 5 ou 6 sous-espèces
seraient endémiques à la Martinique. |
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Il est difficile à observer, vivant
le
plus souvent dissimulé dans la couche de
feuilles mortes de la forêt
sèche, ou sous une pierre en compagnie
des scorpions dont il partage en général
le biotope.
De
couleur générale
brune avec des marques pouvant varier selon
les sous-espèces, tête et queue
souvent plus claires tirant vers l'orangé,
peau écailleuse et queue trapue.
J'ai remarqué que, qund il est exposé,
il a tendance à se lécher régilèrement
les yeux, pour les humidifier ? |
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Molokoye
ou molokoï, nom local de la tortue terrestre.
Son introduction aux Antilles à partir du continent sud-américain
est assez récente. Elle a pu se faire soit naturellement
sur des radeaux végétaux emportés par les
crues des fleuves, soit par les Caraïbes comme source de
nourriture lors de leur colonisation.
Deux espèces pourraient exister en Martinique à l'état
sauvage mais actuellement sont surtout trouvées en élevage
dans les jardins.
La tortue charbonnière (Chelonoidis
carbonaria) peut atteindre
50 cm. Elle a une carapace
nettement bombée et
comprimée latéralement.
Les écailles de la
partie supérieure
de la tête sont jaunes
ou orangées. Celles
de la face antérieure
des pattes sont orange ou
rouge.
La tortue denticulée (Chelonoidis
denticulata) plus grosse
que la précédente,
carapace non comprimée
latéralement et pas
d'écailles rouges. |
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Le sténostome à deux
raies (Leptotyphlops bilineatus, famille des
Leptotyphlopidae) est un minuscule serpent
de 10 cm environ et d'à peine 5 mm de
large, aveugle et endémique des Petites
Antilles (Martinique, Sainte-Lucie, Barbade).
Il était réputé être
le plus petit serpent du monde jusqu'à ce
qu'une espèce encore plus petite (Leptotyphlops
carlae), soit découverte récemment à Barbade
(début 2008) |
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Il ne pond qu'un seul œuf et le jeune
serpent aurait déjà la moitié de
la taille adulte à la naissance.
Il se nourrit de larves de fourmis et de termites. |
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Il est plutôt rare à observer,
raison pour laquelle je mets en ligne ces photos,
même si leur quailté est médiocre.
Ce spécimen a été observé et
filmé dans un jardin ombragé par
de gros flamboyants non loin de la mer, à Frégate,
François. |
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Nouvelle observation le 05/04/09 dans la
forêt sèche près de la ravine de Dizac au Diamant.
Un magnifique sténostome de 12 cm environ sous
une pierre avec une jeune mygale et des termites.
Il semble effectivement aveugle, bien qu'on
puisse distinguer des yeux, deux petits points
sombres de chaque coté de la tête, entourés
de marques jaunes. Le corps est cylindrique,
de couleur brune plus pâle sur le ventre, et
avec deux lignes jaunes courant tout le long
du corps. La queue est à peine marquée. |
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ou tortue à tempes rouges (Trachemys scripta elegans),
tortue aquatique vivant dans les étangs et marécages, originaire
de Floride et introduire récemment en Martinique (relâchement "sauvage"
de sujets achetés en animalerie).
Cette tortue peut atteindre, à l'âge adulte, une taille respectable dépassant
30 cm.
Elle est vorace et carnivore et peut avoir un impact important sur la faune locale
(poissons et oiseaux) |
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Reptile venimeux de la famille
des viperidae, sous-famille des crotalinae,
le Bothrops Lanceolatus (Bonnaterre, 1789),
trigonocéphale ou "fer de lance" est
endémique de la Martinique. Il est tellement
craint de la population qu'on évite
de prononcer son nom surtout quand on est dans
la nature et qu'on parle de la "bête
longue".
Il peut se rencontrer aussi bien en forêt humide ou sèche,
que dans les plantations ou dans les fourrés et les ravines.
Il préfère les mornes en moyenne altitude et évite
les zones dégagées.
Sa morsure (heureusement rare car il est peu agressif, n'attaquant
que quand il se sent menacé) peut entraîner des
complications graves locales (nécroses, amputations) voire
générales (hémiplégies), très
rarement la mort. |
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En créole martiniquais,
désigne l'anolis, petit lézard
de la famille des iguanidae, sous-famille des
polychrotinae, genre : Anolis, espèce
: roquet.
Très commun en Martinique qui compterait plusieurs sous-espèces
endémiques à l'île. Je ne m'y connais pas
en reptilologie, mais j'ai pu observer des différences
d'aspect selon le biotope dans lequel il évolue. |
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Le zandoli est un petit lézard (15 à 20
cm) de couleur généralement verte à brune,
arboricole, qui vit volontiers sous les vérandas
et dans les maisons. Il est plutôt diurne,
insectivore mais assez éclectique et
ne crache pas sur un fruit, une miette de pain
ou autre débris de table.
La femelle est plus petite et plus terne avec deux lignes dorsales
longitudinales plus sombres. Le mâle est d'un vert plus éclatant
avec des taches claires ou des barres sombres sur le dos et sous
le menton. Une ébauche de crête sur la nuque et
un fanon de peau jaune érectile, la "majole" qui
peut atteindre 2 cm et qu'il utilise pour impressionner ses p'tits
camarades (et il essaie aussi avec toi si tu approches trop près).
Ils sont territoriaux et agressifs, passent leurs journées à se
surveiller et se battre avec une botte secrète, la queue
auto-mutilable qu'ils abandonnent dans la gueule de l'adversaire
et qui repousse ensuite ! |
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Le zandoli a certaines capacités de
mimétisme, assombrissant ou éclaircissant
leur aspect général selon l'éclairage
ambiant, ou modifiant un peu les nuances de
vert et de brun pour mieux correspondre au
support. |
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Et une photo de zandolis qui jouent au papa
et à la maman. |
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