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Plusieurs représentants
(au moins 3) en Martinique appelées
toutes indifféremment bête à fé.
Elles ont toutes à la partie terminale
et ventrale de leur abdomen, un organe bioluminescent
leur permettant d'émettre la nuit des éclairs
de lumière jaune verte assez vive.
Les bêtes à fé sont sensées être
l'incarnation des âmes perdues cherchant
le chemin du Paradis.
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Mastophyllum scabricolle - Famille
des Tettigoniidae
Grosse sauterelle (12 cm et plus)
avec de très longues antennes (2 fois
le corps) arboricole
et nocturne dont le chant puissant ressemble
un peu au bèlement
d'un cabrit d'où son
nom local |
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Une autre variété de
cabrit-bois, un peu plus gracile que le précédent,
les antennes toujours très longues,
les pattes très épineuses
et le corps marbré (Bois neuf, François
- mai 2011) avec des capacités de mimétisme
selon le biotope assez impressionnantes. |
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Ils ont des capacités
de mimétisme
selon le biotope assez impressionnantes. Sur
les photos suivantes, le même individu sur
des supports différents à quelques
minutes d'intervalle. |
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Plusieurs représentants en Martinique.
Il y en avait un que je voyais quand j'étais plus jeune (beaucoup plus
jeune) et que je n'ai plus revu depuis de nombreuses années. Il était
diurne, assez gros (3 cm) le corps noir brillant et les élytres traversées
par une barre jaune. De longues antennes avec des segments alternés noir
et jaune. Quelqu'un l'a-t-il vu récemment ? |
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L'un des plus communs est celui çi-dessous, brun gris, nocturne, et
qui a la particularité de
faire un bruit de charnière rouillée assez nettement audible. Il
fait ça quand tu le tiens, en frottant la partie arrière de la
tête contre le thorax.
Identification par Julien Touroult : Lagocheirus araneiformis |
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Autre capricorne assez commun, brun à taches blanches
Identification par Julien Touroult : Eburia dejeani |
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Autre capricorne uniformément brun (2,8 cm sans les antennes)
Identification par Julien Touroult : Strongylaspis corticarius |
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Nom local du Phasme, de l'ordre des Phasmatodea regroupant 2 à 3
000 espèces, principalement en milieu tropical.
C'est un insecte
phytophage aux capacités
mimétiques étonnantes, ressemblant à la perfection à une
brindille sèche
tant par la forme que par la couleur mais aussi par le mode de déplacement
lent et saccadé et pouvant rester immobile, les pattes avant tendues,
très longtemps.Il peut dépasser les 10 cm.
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Les femelles adultes pondent de 1 à 3 œufs par jour et pendant
toute leur vie. La reproduction peut être sexuée, mais peut également
se faire sans fécondation,
ne donnant alors naissance qu'à des femelles (pour certaines espèces,
aucun mâle n'a encore été trouvé, posant la question
de son existence). |
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L'espèce représentée sur la photo est la plus fréquente
mais il en existe d'autres, une plus grosse et verte, une brune avec des ailes,
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Boisneuf, François - Décembre 2010 |
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Plusieurs variétés se rencontrent ici, élytres
bleu sombre uni, orange à points noirs, noirs à points
rouges ... |
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Gryllotalpa gryllotalpa, famille
des Gryllotalpidae, ordre des orthoptères.
Son nom vient de l'ancien français courtil
: petit jardin. Elle est aussi connue sous
le nom de taupe-grillon. Ici elle est souvent appelée "têt'
chien" et est réputée donner
la fièvre à celui qu'elle mordra
(ce qu'elle aurait bien du mal à faire). |
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C'est un insecte fouisseur, essentiellement
nocturne, brun clair de 5 cm environ avec un
prothorax arrondi et dur, des élytres
réduits qui ne protègent que
le haut des ailes, un abdomen allongé et
mou. Les deux pattes antérieures sont
fortes, aplaties verticalement et dentelées,
parfaitement adaptées au fouissage. |
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La courtilière est capable de voler
mais passe la plupart de son temps sous terre.
Elle creuse des galeries dans le sol meuble
et sectionne les racines des plantes qui gênent
son passage, faisant ainsi de gros dégâts
dans les plantations. Elle se nourrit de racines
mais aussi de vers de terre et de larves diverses. |
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La guêpe Pepsis (famille
des pompilidea, genre Pepsis)
C'est une grosse
(4 cm) guêpe bleue métallique à longues
pattes au vol puissant et assez lent. Elle
est solitaire, diurne et pas trop agressive.
Et c'est tant mieux parce qu'elle a un dard
qui peut mesure 7 mm et sa piqûre est
considérée comme une des plus
douloureuses parmi les insectes. Tu fais comme
tu veux ... Tu peux la rencontrer, si tu y
tiens, dans les mêmes biotopes que les
matoutous, forêt et zones boisées
humides ou sèches.
Elle se nourrit en butinant les fleurs et en buvant le nectar
de fruits.
Au moment de la reproduction, la femelle part à la chasse
au matoutou-falaise.
Elle l'attaque et le paralyse en le piquant de son dard venimeux,
puis le traîne jusqu'à son terrier, pond son œuf
unique sur l'araignée et rebouche le terrier. La larve
se développe en dévorant progressivement le matoutou,
respectant les parties vitales et disposant ainsi de chair fraîche
jusqu'à sa transformation en insecte. |
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La
guêpe rouge (famille des vespidae, genre
Polistes) est une guêpe de couleur rouge
brique à longues pattes jaunes et qui
vit en colonie. Elle est assez agressive et
sa piqûre est cuisante, d'autant qu'elle
peut piquer plusieurs fois.
Elle était très courante autrefois et rares étaient
les maisons qui n'avaient pas au moins un nid suspendu sous une
avancée de toit. Actuellement, très peu commune,
j'ai revu un nid en 2004 à l'Habitation Céron,
Prêcheur.
Le nid qui peut atteindre 15 cm et regrouper une vingtaine de
guêpes. Il est suspendu à un petit pédoncule,
avec des alvéoles hexagonales orientées toutes
dans le même sens qui abritent les larves.
Les guêpes rouges sont des chasseurs de chenilles et à ce
titre sont des insectes utiles. Dommage ... |
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Un insecte qui me parait être
de la famille des punaises mais dont le corps
et les pattes semblent adaptées au milieu
aquatique et avec un rostre impressionnant.
Capturé à Bois
neuf, Le François, avril 2010. |
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Deux autres insectes inconnus,
le premier capturé à Bois neuf,
François en aout 2010. Le deuxième à Dostaly,
François en juillet 2007. |
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Plusieurs espèces se rencontrent
en Martinique. |
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Une petite mante religieuse brune
(4 cm) capturée à Bois neuf,
Le François, avril 2010. |
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Assez commune, rencontrée surtout la nuit, attirée
par les lumières. Verte, très
aplatie latéralement
avec les ailes en forme de feuille. |
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Passalus unicornis de la famille des Passalidae (merci à M.
Dodelin)
Capturé à Bois neuf, Le François,
avril 2010 - 6 centimètres ! |
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Coléoptères de forme
allongée, nocturnes de la famille des Elateridae.
Les tactacs émettent une bioluminescence
dont ils peuvent faire varier l'intensité.
Deux petits points ronds sur la face dorsale
du thorax, un autre sur l'abdomen.
Le tactac, quand il est attrapé, commence
par faire le mort, demeurant d'une immobilité
totale. Si le stress persiste, il change
de tactique et tactaque. Ça consiste en quoi
?
le tactac est appelé ainsi car il a
un mécanisme entre le thorax et l'abdomen
qui lui permet, par une mise en tension puis
une brusque détente de ces deux pièces, de
faire un bond en hauteur de plus de 10
centimètres, accompagné d'un "tac" sonore,
surprenant l'éventuel prédateur. Ce bond
est aussi utilisé quand il est tombé sur
le dos et cherche à se retourner.
En Martinique, j'en connais deux espèces
:
le petit tactac (2 à 3 cm), entièrement brun
(et qui pourrait être Pyrophorus noctilucus, mais j'en suis pas certain)
et le
gros tactac, beaucoup moins fréquent,
qui peut faire 5 cm avec la tête brun-noir
et les
élytres blanches striées de
noir. |
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Un nouveau spécimen de
tactac capturé le 7 aout 2010 à Bois
neuf au François.
20 mm, carapace brun acajou recouverte de minuscules
poils clairs et deux tres longues antennes à la
forme très complexe qu'il peut replier
et entièrement cacher sous sa carapace. |
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Nom créole désignant
un gros bourdon local (Xylocopa mordax de la
famille des Apidae)
D'un noir brillant,
pas agressif du tout, il fait un bruit de
B-27 en volant (d'où le
nom qui reproduit le bruit fait en vol) et
se nourrit en butinant les fleurs.
Pour pondre, il creuse de belles galeries bien longues et bien
rondes (au moins 1,5 cm de diamètre) dans les arbres morts
et les poteaux de soutient des vérandas.
Il en existe une variété un peu plus rare, le vonvon
chabin (à ne pas confondre avec certain personnage politique
tout aussi vrombissant) qui comme chacun le sait ici, a les yeux
verts et le cheveu jaune. Et je te le prouve. |
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