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Étang
de Grand Macabou |
27
mars 2011 - 7h00 > 11h30 |
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Environnement & Météo
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- Côte Atlantique. Plage de sable
blanc séparée des terres
intérieures par un cordon de
forêt littorale (cocotiers et
raisiniers).
- Ancienne carrière
d'extraction de sable formant un grand étang
saumâtre ceinturé de palétuviers en
bordure de la forêt
littorale. Savanes d'élevage
arborées et parsemées
de petites mares.
- Temps ensoleillé avec passages
nuageux. Vent de sud-est modéré.
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Observations
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- Nous voulions évaluer l'intérêt
ornithologique de cette grande étendue
d'eau mais l'étang est ceinturé d'une épaisse
barrière de palétuviers
qui rend l'exploration terrestre
impossible. Nous avons donc décidé de
faire cette exploration par la voie
aquatique avec nos kayaks.
- Nous avons pu reconnaître
tout le périmètre de
l'étang, ainsi que sa communication
avec la rivière Massel qui, à cette époque,
n'est plus une rivière mais
un marigot stagnant aboutissant à la
plage de Grand Macabou.
- L'eau de l'étang est très
faiblement salée, et sans
doute assez acide comte tenu de la
couleur et de la masse végétale
en décomposition. Pas de vasières,
l'eau est relativement profonde partout,
ce qui explique certainement la faible
densité d'oiseaux rencontrés.
Il y a aussi sûrement une question
de saison, nous sommes à la
fin de la migration de retour.
- Au total, peu d'espèces
rencontrées, intérêt
ornitho limité.
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- Les oiseaux d'eau observés
sont essentiellement représentés
par les poules d'eau à cachet
rouge et les kaialis. Les plongeons
que nous avions observés lors
de notre dernière visite demeurent
invisibles aujourd'hui. Et deux batmars.
- Les kaialis semblent en pleine période
de reproduction. Plusieurs nids dans
les palétuviers au-dessus de
l'eau. Nous observons et tentons d'enregistrer
un kaiali perché près
d'un nid et qui émet des croassements
/ grognements courts et graves tout
en prenant des postures, ailes demi-ouvertes
et cou et bec tendus vers le ciel.
Sans doute le summum du sexy chez les
kaialis.
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- Parmi les oiseaux terrestres :
pas mal de merles de Sainte-Lucie,
un gangan, quelques tourterelles,
un ortolan et les inévitables
pique-bœufs
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- Un nid fait d'herbes tressées
est accroché à la fourche
d'un petit palétuvier, à 1,50
mètres au dessus de l'eau.
Ce n'est pas un nid de kaiali, ça
c'est sûr, mais je suis bien
incapable de savoir quel est le propriétaire.
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- En repartant, dans la lisière
qui borde la zone où on peut
laisser les voitures, nous avons une
fois encore la possibilité de
nous émerveiller du civisme
de nos con-citoyens en la matière
d'un amoncellement de bouteilles et
récipients divers en plastique
abandonnés là, sans doute
trop encombrants pour être remis dans
les coffres et portés à la
poubelle la plus proche.
- Les propos tenus à ce sujet
par David sont sur le blog : c'est
par
ici.
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- Dans la savane, sur le chemin du
retour, un pique-bœuf à la
face maquillée et aux pattes
orange, prête pour le bal nuptial.
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- Nous sommes ensuite allés
reconnaître la mangrove de
- Surprise ! Sur la petite plage de
galets et d'algues, 7 pluviers des
salines et 2 pluviers grosse tête
qui semblent se reposer (avant de repartir
vers le nord ?). Un des pluviers grosse-tête
traine la patte droite, mais a l'air
en forme. Souvenir de la récente
campagne de chasse sans doute.
- Sur le plan d'eau de la mangrove,
un martin-pêcheur qui vole sur
place à une quinzaine de mètres
d'altitude puis plonge vers la surface
et deux aigrettes, une bleue immature
et une neigeuse.
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- Il commence à faire franchement
chaud et soif. C'est l'heure de rentrer.
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