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Pointe
Royale, Galion et Saint-Joseph |
07
décembre 2008
- 7h > 9h30 |
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Environnement & Météo
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- Ensoleillé avec quelques cumulus
chassés
par un vent soutenu d'est
- Pointe Royale : côte est centre, savanes
à élevage avec bosquets, mangrove et rivage
marin proche.
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Observations
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- J'y suis retourné dès le lendemain
matin et de bonne heure, juste pour voir
si Pilet et Sarcelle avaient
établi un campement durable dans cette
mare. Et il semble bien que oui, ils
s'y plaisent, y ont leurs aises et y
barbotent à quelques mètres seulement
de la route comme de vulgaires canards
de basse-cour ... ou presque. Parce qu'ils
n'ont tout de même pas perdu toute prudence
et savent très bien et très rapidement
se fondre dans la végétation sitôt que
tu leur montre un peu trop d'intérêt.
- Entre hier et aujourd'hui, je les ai
longuement observé et je n'ai noté aucun
comportement alimentaire. La mare est
peut-être juste une aire de repos et
peut-être vont-ils s'alimenter ailleurs,
(dans la mangrove proche ?) et de nuit
?
- Yé sé pa, mé yé vé mé renségné
- Et tu sais quoi, autant il y a des
jours où tu peux chercher tant que tu
voudras et tu ne verras pas un cici voler,
autant ya des jours comme aujourd'hui
où tu sais pas pourquoi mais ya de l'oiseau
dans tous les coins. Écoutes (et je t'assure
que j'exagère pas !)
- Pendant que je mate mes canards, un
faucon
pélerin passe (trop vite pour
être shooté) au dessus de moi et va se
percher dans un campèche mort au sommet
de la colline à coté, et que ça fait
tout de suite un bon 800 mètres en pente
raide dans l'herbe à vaches, et que tu
sais qu'il va te laisser grimper toute
la colline, faisant mine de ne pas te
voir et quand tu seras presque à distance
photo, hop, ciao bello coco, il va se
casser pour la colline suivante ... oui
mais ... si il restait en place ? Alors
t'y vas ... et ça se passe exassstement
comme prévu, avec en plus la langue aux
genoux et le souffle court (saletés
de clops)
- Bon, je redescend auprès de la mare
et décide d'en faire le tour. 10 pas
et Kiaak ! une bécassine me part dans
les pieds et va se poser plus loin en
arrière. Je repère soigneusement, toi,
ma cocotte, j'te retrouve tout à l'heure.
- Je continue et un martin-pêcheur que
je n'avais pas vu, posé sur une branche
sèche, s'envole et fait complaisament
deux tours de mare à bonne distance (Photos)
puis va se poser dans la haie de gliricidias
de l'autre coté. Je le suis
du regard et ...
- et oui ... c'est bien
un crabier géant qui fait l'arbrisseau,
immobile et cou dressé, dans les épineux
en bordure de la mare. Approche de
sioux en état d'ébriété avancée pour
cause de gros trous pleins de boue (chflok,chflok,
saletés de vaches) ... une autre bécassine
me refait le coup du Kiaak ! dans les
jambes (P... de m..., me dis-je car j'ai
naturellement le langage châtié ainsi
que les yeux châtains, P... de m... donc,
elles savent vraiment se planquer les
s... coquines). Celle-là, je cherche
même pas à savoir où elle va, je suis
rivé à mon crabier.
- Pour la
discrétion, bonjour le sioux ... quelques
chflok chflok plus loin, il s'envole
(non pas le sioux, Léotin) en braillant
(d'ailleurs t'as d'jà vu un sioux brailler
? Non, il est pas aveugle non plus. Rôôô)
comme à son habitude mais j'ai le temps
de lui tirer le portrait (Photos) et
va se poser au sommet d'un palétuvier
dans la mangrove non loin.
- Autant te dire que je n'ai jamais pu
localiser la 1ere bécassine, celle que
j'avais si bien repérée au centimètre
près. J'ai pourtant planqué et scruté
chaque brin d'herbe pendant une plombe
... nada ... et dans ces cas là (comme
disait Aristote, pas le philosophe, l'armateur
d'opéra) kestu fais ? T'y vas, histoire
de voir et ... Kiaak ! Elle se marre
encore.
- Un jour où ça volait, quand même, non
?
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- Pour la petite histoire, j'y suis retourné
une semaine après et nos deux canards
étaient toujours à poste. Ont-ils décidé
d'interrompre leur migration d'hiver
ici ?
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Oiseaux
vus : |
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• Crabier-bois
(N. violacea) |
1 |
• Malfini |
3 |
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