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Carrère,
Lamentin |
7
septembre 2008 - 10h > 12h |
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| Environnement & Météo
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- Autoroute du sud, bout de piste de l'aéroport,
échangeur de Carrère (milieu ô combien
champêtre)
- Vent du sud, nuageux à pluvieux.
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| Observations
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- Va savoir pourquoi, la pelouse de l'échangeur
de Carrère, ceinturée de
voies à grande
circulation, survolée en radada
par les jets qui décollent, est
un lieu de repos pour les limicoles migrateurs
(ou hémi-prurigineux
c'est selon) et quand ça passe,
il faut y aller jeter un coup d'œil, ça
peut être
le jackpot sans même avoir besoin de sortir
de ta bagnole.
- Et ce matin, Léotin m'appelle (il m'a
rendu la pioche hier) et me dit, laconique,
"pluviers, Carrère". À plu, j'étais déjà
dans la voiture, et à viers (ha je te veux
sous les pa, je te veux sous les lé, je
te veux sous les viers, disait Joséphine,
mais c'est une autre histoire) j'étais
à Carrère.
- Un tour de carrousel pour repérer
: des maringouin,
oui, des patte-jaunes,
oui oui, des dos-rouges,
oui oui oui, des clins,
oui oui oui oui (quel narrateur ce mec,
c'est dingue) et 3 pluviers
dorés (Pluvialis
dominica) en plein milieu de la pelouse,
YES !
- Les pluviers se tiennent à distance
les uns des autres, se pourchassant quand
il y en a un qui se rapproche trop, picorent
dans l'herbe, sans trop se mêler
aux autres limicoles posés
pas loin. Ils semblent toujours sur le
qui-vive, se dressant régulièrement
sur leurs pattes et allongeant le cou pour surveiller les alentours. Ils se déplacent à la
manière des pluviers, pattes qui tricotent en une couse rapide et corps à l'horizontale,
s'immobilisent brusquement, picorent un truc dans l'herbe, se dressent de nouveau
... et recommencent.
- Mais sans jamais s'approcher trop de
nous les bougres. Léotin tente bien
de leur parler de choses douces et lubriques
dans leur langue et à travers son
sifflet (os de gigot, garanti, monsieur)
mais rien n'y fait, et surtout pas ses
promesses langoureuses. Les pluviers évoluent
dans l'herbe mais restent toujours à distance.
Allez, on shoote quand même, passkon
les a pas encore au catalogue mais ça
risque d'être
justik au logiciel.
- Un pissa, tout seul comme le sont les
pissas, vient par contre assez près de
nous
- Je rentre. Léotin, sans doute agacé par
son flirt à distance (c'est un truc mistik)
décide de passer à un autre type de prise
de vue et va rejoindre un copain dans les
plantations de la plaine du Lamentin, pas
loin de la Lézarde. Ils ont levé
trois gros groupes de pluviers dorés, le plus gros d'au moins 50 et les
deux autres de 20 à 30 individus. Quelques uns étaient en plumage nuptial.
L'imparfait est de rigueur, car Léotin me confirme qu'il a pu réaliser quelques
très jolies ... natures mortes.
- Un beau passage donc aujourd'hui
sans doute en rapport avec les conditions météo
sur les îles du nord et la Floride
(passage des cyclones Hanna et Ike)
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| Oiseaux
vus : |
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| • Pluvier doré |
3 |
| • Clin |
3 |
| • Patte-jaune |
5 |
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| • Dos-rouge |
30 |
| • Maringouin (C. pusilla) |
20 |
| • Pissa |
1 |
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